club de jazz 7 Lézards
restaurant, salon de thé

Vous-êtes parisien ? Personne n‘est parfait. Vous aimez le jazz ? Vous n‘avez pas tort. Mais arpenter sempiternellement le coin de la rue des Lombards, notre 52° rue à nous, passer du Duc au Sunset et du Baiser Salé au Petit Opportun commence à vous peser : et vous retrouver pour énième fois au New Morning commence vaguement à vous déprimer ? On compatit.
Que faire ? Aller se promener. Traîner dans les vieilles rues du Marais, jusqu’à la rue des Rosiers. Pousser jusqu‘au n°10. Voici le 7 Lézards, un joli salon de thé, un restaurant et un club de jazz qui accueille régulièrement d‘excellents jazzmen américains et européens très connus, et d‘autres qui le seront un jours. C‘est chaleureux et les musiciens sont à un mètre de vous.

Le Nouvel Observateur, octobre 1999

Voilà trois ans que les 7 lézards sont à pied d'œuvre, trois années pendant lesquelles nous n'avons poursuivi d'autre but que de servir la musique créative en ce qu'elle a de plus remarquable, trois années au cours desquelles notre équipe s'est efforcée de concilier la présentation de ces maîtres de l'improvisation que sont les jazzmen et leurs amis, et la gestion financière d'un espace qui est indissociablement une salle de concert, un lieu d'exposition et de rencontre, un restaurant, sans qu'aucune de ces activités revienne gêner les autres.

Pour nous comme pour l'écrivain antillais René Ménil, le jazz a toujours été un " langage soumis à un moment livré à lui-même, pour saisir dans les mailles d'un magique filet une nouveauté émotionnelle inconnue " et nous vibrons encore d'un même cœur lorsque Ménil ajoute " les rapports que nous entretenons avec la musique ne sont pas des rapports passifs de simple coexistence. Ce sont bien au contraire, des rapports d'action réciproque ".

Cette action qui est tout ce à quoi nous nous sommes consacrés, consiste autant à être en mesure de proposer aux musiciens - et de proposer au public - un cadre d'exception à l'échelle humaine dans lequel les uns et les autres se sentent parfaitement à l'aise pour jouer, écouter et correspondre, qu'à savoir nous effacer devant le génie propre et les multiples inspirations des artistes invités. Avec le temps, ces trois dernières années et notre expérience passée à l'arganier, les musiciens ont d'ailleurs appris à apprécier " l'esprit des lieux " et nous proposent régulièrement des projets singuliers qu'ils n'envisageraient peut-être pas de réaliser ailleurs.

De cet îlot que nous avons su faire apparaître au cœur historique de Paris, nous voudrions à présent faire une oasis de saveurs sonores et de mélodies culinaires : d'art de vivre.

Alexandre Pierrepont, juin 2001


photo: Eric Garault

Le club de la rue des Rosiers, assez vaste sous-sol en plein Marais vivant, auquel on accède par un restaurant et un salon de thé, est devenu en trois ans l'une des scènes les plus intéressantes du jazz chercheur.

Michel Contat, Télérama, juin 2000

D'abord, une mention spéciale au 7 Lézards, une cave classique et confortable sise juste en face du restaurant Goldenberg, rue des Rosiers, que sa patronne tient à bout de bras depuis quatre ans avec une programmation pointue, avec dîner possible dans la jolie salle qui donne directement sur la rue.

Dominique Thiébaut, Le Nouvel Observateur, 21 juin 2001

En bas, se trouve un joli club ou se tiennent six concerts par semaine (parfois plus, parfois moins). Le cadre du bas est dans la continuité de celui de rez-de-chaussée, avec en prime un plafond plutôt intéressant, puisqu'il est recouvert de portraits peints de plein de musiciens (de Duke à Bruel). Portraits de visages que l'on s'amuse (comme des dingues, yarf !!) à reconnaître à la fin des concerts.

La programmation des 7 Lézards est ouverte, singulière, voire inhabituelle. On y trouve, non seulement des musiciens réputés, mais Ie plus souvent avec des formations autres que leurs groupes réguliers (Alain Jean-Marie, Zool Fleischer, Jean-Jacques Avenel, François Théberge, Alain Debiossat, Bobby Few, John Betsch, Steve McCraven, Michael Felberbaum, ...), mais aussi des artistes que I'on voit assez rarement, sinon jamais, rue des Lombards (Check-Tidiane Seck, Olivier Ker Ourio, David Patrois, ...).

Et comme cela se faisait a I'époque, où il était courant qu'un musicien s'installe dans un club plus ou moins longtemps, le saxophoniste Steve Potts et son quartet accueillent tous les mercredis un invité différent. Les jeudis sont consacrés aux jeunes talents, plus talentueux que jeunes pour la plupart (Benjamin Moussay, Virgo Trio, ...).

Par ailleurs, on peut observer une série de " passerelIes " entre le jazz et d'autres formes d'expressions. Par exemple avec la poésie ou le théâtre (concert + lectures), avec les musiques traditionnelles (Jean-Jacques Avenel avec deux koras, du blues malgache...), avec le tango (Tierra deI Fuego), etc. Une programmation ouverte, donc.

Mathias Schuber, So What

Du jazz aventureux en territoire feuj', les tempos cohabitent.

Face au vénérable Goldenberg, Tifo et Caroline ont créé un havre de liberté. En sous-sol, une programmation jazz culottée, du free à l'afro, en surface un bar restau cosy aux mets tout simples et savoureux.

L'été, on y ouvre même le coquet jardin intérieur et parfois, une semaine à thème (Japon...) donne le tempo des oreilles et du palais.

Nova Magazine, juin 2000

Au cœur du Marais, derrière la façade d'un petit restaurant sympathique, se déploie une intense activité : exposition de tableaux, bijoux, lecture poèmes et contes, conversation philosophique en anglais, projection film, musique live.>

Nous voulons créer des passerelIes entre les arts, offrir un lieu de rencontre, un espace culturel ouvert à tous, explique Caroline, la directrice. Pour le club de jazz, nous avons deux souhaits, enchaîne Tifo, le programmateur [à l'époque], donner à des jeunes musiciens la possibilité de s'exprimer et faire sortir de leurs habitudes les musiciens plus confirmés.

Dans cette cave dont I'acoustique permet des concerts sans sonorisation, […] les musiciens confirmés peuvent venir réaliser leurs rêves en toute liberté. John Betsch a joué accompagne d'une danseuse, Jean-Jacques Avenel avec des instruments africains, d'autres avec des musiciens de tango ... Ici, les musiciens se mettent en danger, ils peuvent jouer ce qui leur fait plaisir. D'habitude, on demande aux musiciens de jouer ce pour quoi ils sont connus, explique Caroline. Nous, nous demandons l'inverse, nous voulons les découvrir sous un autre jour.

Soit un lieu décidément à part dans le panorama parisien, et le tout pour un prix modique.

Jazz Magazine, décembre 1998

Une très bonne adresse pour boire un coup au bar, dîner aux chandelles et finir la soirée dans une magnifique salle où il fait bon écouter des artistes de jazz de talent ... pour tous les amateurs !

Taxi Time, octobre 1998

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